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Community manager freelance : Ne facturez plus votre temps !

Chez les community managers freelances, on a souvent tendance à vouloir facturer au temps passé sur une mission ! Hors ce n'est pas ainsi que vous valoriserez votre travail. Découvrez comment faire :

Si on dit bien volontiers que le temps c’est de l’argent, et c’est vrai, il ne doit pas être le facteur déterminant pour valoriser une prestation en community management, loin de là !

C’est encore un travers comme les forfaits et les packs en community management que facturent les agences ou les freelances, et vous constaterez que ça ne sera pas rentable à terme. La crainte de facturer au prix juste est bien souvent fonction de 2 facteurs :

    1. Un (certain) manque de confiance en soi
    2. Devoir s’aligner sur les prix du marché

facturer le temps

 

Le problème du temps en community management !

Le temps est un facteur qui tire souvent les freelances vers le bas, à cause des indexations et des missions qu’ils cherchent à rapporter au temps, et à les facturer ainsi. La facturation au jour est synonyme de maitrise du temps passé sur une action. Si ce n’est pas le cas, le temps supplémentaire consommé sera perdu, et malheureusement non facturable dans la majeure partie des cas.

Le problème du temps en community management !

Il est préférable de revoir son approche et de travailler sur sa visibilité et son expertise. C’est à terme que ces leviers paieront, et vous permettront de valoriser les tarifs de vos missions.

Certains s’arrachent les meilleurs quand d’autres s’arrachent les prix ! 

Vous devez être un bon community manager et qui plus est visible, pour prétendre à un niveau de facturation plus élevé, et ainsi vous vous détacherez des tarifs tirés vers le bas.

 

Avoir un site Internet : La base

Nombreux sont ceux que j’ai entendu dire qu’avoir un site web était par exemple inutile et que ça prenait encore du temps pour s’en occuper. Certes ! et l’équation est rapide et simple : temps + temps + temps = beaucoup de temps !

Un community manager doit-il avoir un site Internet ? à vous de voir mais pour moi la réponse est positive. C’est grâce à un site que l’on peut travailler sa visibilité et que l’on partage son expertise. Par la suite on valorise ses prestations selon un niveau d’expérience, ce qui n’est donc plus une question de temps.

Le temps deviendra un élément secondaire et/ou à rapporter à votre mission. Dans certains cas on facture à la journée car c’est maitrisé, comme une formation qui est cadrée dans un laps de temps.

Le site internet du freelance

Vous pensez alors ne pas ou ne plus avoir de temps !  parce que vous en passez beaucoup sur votre travail, qui lui est rémunérateur et vous permet de vivre. Vous vous créé un réseau, et vous augmentez ainsi votre capacité de travail au point d’être rapidement full.

Ca semble super vu comme ça, et on pourrait même dire que ça reflète une vraie satisfaction qui est recherchée par les community managers indépendants dans leur quotidien. Mais au fait ! Combien facturez-vous la journée ? 200€, 300€… 500€ ? Je comprends alors mieux pourquoi vous devez beaucoup travailler et que vous n’avez plus de temps pour le reste.

Voici un schéma simple pour comprendre un phénomène récurrent chez les community managers freelances.

Un faible coût à la journée qui est entrainé par les 2 craintes soulevées plus haut, vous fera rentrer dans un cercle vicieux où le travail sera plus important que le reste, car il faut vivre ! Pensez plutôt à « Mon travail me permet de vivre, mais je ne vis pas pour mon travail »

C’est donc grâce à un site web que vous pourrez étendre votre visibilité et mieux faire connaitre votre expertise. Ensuite il faudra acquérir les connaissances en SEO afin de mieux positionner vos contenus et apparaitre dans les premières de pages de résultats. L’idéal étant d’arriver en première position sur Google sur vos requêtes.

 

Apprendre à se rendre visible et travailler son expertise

Si vous facturez votre expertise et non plus votre temps ou une mission sans en évaluer la durée réelle, vous pourrez réévaluez votre tarification ! Tout ce qui a trait au temps vous tirera vers le bas. Un temps mal apprécié sur une mission vous fera perdre de l’argent. Le temps sera souvent calqué sur des prix marché et vous devrez soit vous alignez, soit refuser !

Travailler sa visibilité et son autorité

Ainsi la seule différence, c’est vous ! votre expertise, votre savoir-faire, votre créativité, votre originalité etc… C’est ça qu’il faut vendre pour se sortir du cercle vicieux du temps. Il faut donc faire connaitre ses qualités, ses points-forts… et on en revient au site web qui sera renforcé par le bouche-à-oreille. Ce sont 2 leviers qui prendront eux aussi du temps, mais il sera ici question d’un vrai placement.

Pour se rendre visible, il faut passer par la connaissance des fondamentaux du SEO au minimum et avoir aussi la fibre rédactionnelle. Vous pouvez également faire produire du contenu optimisé par une tierce personne ou un rédacteur web spécialisé sur votre sujet.

Le SEO n’est pas le seul point, il faut intégrer également les prises de parole, participer à des interviews, rédiger sur des sujets invités auprès de blogs ou sites de confrères. Les webinaires sont également un bon moyen de se rendre visible., et surtout ! donnez un maximum de conseils gratuits, car il y aura toujours des personnes qui ne pourront faire le travail eux-mêmes.

Entre un contenu bien positionné permettant d’être sollicité régulièrement, vous verrez que ne vous ne pourrez pas répondre positivement à tout le monde. La différence se situe dans la qualité des conseils qui vous détachera de la concurrence, qui elle, préfèrera majoritairement garder ses recettes secrètes ! Le secret concernant ce point est à un clic ci-dessous :

facturer le temps

 

En résumé

Plus vous aurez de l’autorité dans votre domaine, plus vous serez sollicité, et d’autant plus si vous faites du bon travail. C’est ensuite le bouche-à-oreille qui appuiera votre expertise.

Le site Internet est l’outil qui vous permettra de travailler votre visibilité au delà de ce qui vous entoure. De plus, le métier de community manager s’exerce de partout et à distance, donc on peut tout-à-fait avoir des clients sur toute la France et même au delà ! Sans site web, je vous laisse entrevoir la difficulté que vous auriez à vous faire connaitre.

C’est possible mais ça sera très long ! et c’est ici que vous serez tenté de confirmer des missions qui ne seront valorisantes ou confirmées à bas prix jusqu’à devenir peu à peu esclave du temps !

   

Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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